26 outubro 2023

debora vogel

 
Les yeux peuvent luire comme deux châtaignes dures,
Deux noyaux de tristesse
Dans la poêle en tôle jaune des rues.
 
Parfois, ce sont deux dattes tranquilles.
Des dattes faites de lourdes gouttes d’attente,
Qui t’attirent dans des rues vides aux lanternes jaunes.
 
Jusqu’à ce qu’ils deviennent des taches de velours brun
Et tombent lourdement, douces gouttes de renonciation,
Sur les rues, les lanternes et les corps,
 
Dont plus rien ne peut sortir.
 
 
 
Os olhos podem luzir como duas castanhas duras,
Dois núcleos de tristeza
No fogão de chapa amarela das ruas.
 
Às vezes são duas tâmaras tranquilas.
Tâmaras feitas de pesadas gotas de espera,
Que atraem para as ruas vazias com lanternas amarelas.
 
Até se tornarem manchas de veludo castanho
E caem pesadamente, gotas suaves de renúncia,
Nas ruas, lanternas e corpos,
 
De onde mais nada pode sair.